mardi 17 décembre 2013

Baston ! Extrait du chapitre 10

Bon hé bah il était temps que je donne quelques news hein  :hihihi: Désolée mais ces dernières semaines ont été surchargées.

Alors voili, voilou :


Ecriture :

Chapitre 1 : terminé
Chapitre 2 : terminé
Chapitre 3 : terminé
Chapitre 4 : terminé
Chapitre 5 : terminé
Chapitre 6 : terminé
Chapitre 7 : terminé
Chapitre 8 : terminé
Chapitre 9 : terminé
Chapitre 10 : terminé
Chapitre 11 : commencé


Nombre de pages : 79
Nombre de mots : 64 164
Nombre de sec : 373 428


Et hop l'extrait (3641 sec) : BASTON !!!! C'est le grand combat 

Callaghan s’avança jusqu’à elle et la gratifia d’une tape amicale sur l’épaule.
— Vas-y, explose-le ! lui dit-il à l’oreille.
Il la poussa en avant, comme s’il avait peur qu’elle se débine au dernier moment. Lucretia y avait déjà renoncé, elle savait que son sort était déjà gravé.

(…)

Elle serra les points, ferma les yeux un bref instant.
— Laisse-moi faire.
Elle entendit sa voix distinctement, comme s’il se trouvait juste à côté d’elle. Jarod. Il était là. Il avait pu lui parler alors qu’elle n’était même pas assoupie. Leur lien venait de se raffermir un peu plus, mais il fallait encore qu’elle trouve comment lui céder la place. Elle rouvrit les yeux. Le décor lui parut encore plus flou qu’auparavant, et ses cornées brûlèrent de plus belle. Il ne manquait plus que ça.
— Bien. Vous pouvez commencer ! s’exclama Russell.
Vasilev poussa un rugissement sonore avant de s’élancer vers elle. Il avait beau être très grand, il n’était pas spécialement rapide, du coup Lucretia réussit sans peine à éviter ce premier assaut. Elle pivota derrière lui et l’attaqua d’un direct du droit. Ou plutôt elle se vit le faire. Tout d’un coup, et sans qu’elle l’ait réalisé, elle s’était retrouvée prisonnière du corps de Jarod. Ce n’était plus elle qui tenait les commandes à présent, mais lui.
Abruti par l’intensité du choc, le flic tomba en arrière. Vasilev en profita pour réitérer le coup, cette fois dans la mâchoire. Il sentit sa tête vibrer et quelque chose atterrit dans sa bouche, rapidement suivit par un flot de sang. Ce salopard venait de lui casser une dent. Jarod cracha le corps étranger au milieu d’un liquide chaud, trop ahuri pour pouvoir faire autre chose, même se défendre. Vasilev en profita, il attrapa son visage avec rudesse avant de presser ses pouces dans ses yeux. Le flic hurla. Lucretia, toujours prisonnière de son corps, ressentit la douleur autant que lui. Elle était abominable. Comme si ses yeux rentraient à l’intérieur de son crâne, arrachant dans le même temps les nerfs qui les maintenaient dans leurs orbites. Au loin la foule hurlait des encouragements.

(...)

Vasilev se mit à grogner puis le frappa à son tour. Avec un poids. Le disque métallique le heurta sur le côté de la mâchoire avec une violence inouïe. Jarod bascula par terre, complètement inerte. Les prisonniers hurlaient de tous les côtés. La fin du combat approchait et Vasilev serait, selon toute vraisemblance, le grand vainqueur. Lucretia ressentait toujours autant la douleur, par contre elle avait gardé ses esprits. Le fait de ne plus être maitre de ce corps, la protégeait en partie des séquelles infligées à Hunt. Par contre si ce dernier venait à mourir, cela signifiait la fin pour eux deux.
— Jarod ?
Pas de réponse. Pourtant il avait réussi à lui parler juste avant le combat. Le flic ne bougeait pas. Il faisait toujours aussi noir. Le seul contact avec l’extérieur lui venait du chahut causé par les autres détenus, qui demandaient maintenant à ce que Vasilev l’achève.
— Jarod !

(…)
Jarod eut un râle de douleur, il se retourna juste au moment où Vasilev abattait le poids sur lui, évitant in extremis ce premier coup. Le poids frappa le sol, déclenchant un bruit sourd et métallique. Mais dans le même temps le flic s’était saisi de la barre de fer, et la projetait de toutes ses forces vers ce qu’il pensait être la tête de son adversaire. Le coup porta. La montagne s’effondra au sol. Jarod ne lui laissa pas la chance de reprendre ses esprits. Tenant toujours la tige métallique entre ses doigts crispés, il s’assit sur son adversaire et vint la presser contre sa gorge, écrasant la trachée artère avec toute l’énergie qui lui restait encore.

mardi 3 décembre 2013

Extrait : chapitre 9

Ecriture :

Chapitre 1 : terminé
Chapitre 2 : terminé
Chapitre 3 : terminé
Chapitre 4 : terminé
Chapitre 5 : terminé
Chapitre 6 : terminé
Chapitre 7 : terminé
Chapitre 8 : terminé
Chapitre 9 : commencé


Nombre de pages : 67
Nombre de mots : 54 299
Nombre de sec : 315 388

Et hop l'extrait (3663 sec) :


Lucretia ouvrit pour la première les yeux depuis l’accident, appréhendant ce qui allait se produire. Ne verrait-elle qu’un panorama entièrement peint en noir ? Ou au contraire, ses yeux auraient-ils récupéré toutes leurs facultés ? Au final, ce ne fut ni l’un, ni l’autre. Le monde autour d’elle se présentait flou et terne. Seules les couleurs dominantes étaient perceptibles. Elle avait l’impression d’avoir la tête sous l’eau. Le contact avec l’air libre avait ravivé la douleur mais, heureusement, l’infirmière était sincère en parlant du bienfait des gouttes. Dès qu’elle les eut appliquées, la brûlure diminua de façon considérable. Elle pouvait voir. Très mal, certes, mais en tout cas suffisamment pour s’orienter sans aide.

(…)

Elle avait profité de ce moment de solitude pour réfléchir au combat. Si Callaghan tenait parole et réussissait à droguer Vasilev, elle avait peut-être une chance. Elle arrivait à percevoir les formes, les teintes… tout était estompé mais elle pourrait au moins distinguer son ennemi, savoir aussi dans quelle direction il se dirigerait.

(…)

Le casque vissé sur les oreilles, elle resta allongée jusqu’à entendre l’alarme du couvre-feu. Elle ne coupa pas la musique, se tourna simplement sur le côté, baissa le son et attendit que le sommeil ne l’emporte.
Lucretia.
Salut Jarod.
Elle ne pensait pas s’endormir aussi vite, surtout après les nombreuses siestes qui avaient ponctué sa journée. Pourtant le policier se trouvait bien devant elle, la mine grave.
Alors ça s’arrange ? demanda-t-il d’une voix un peu tendue.
De quoi ? Ma vue ? Enfin, notre vue ?
Oui.
On peut voir à peu près, mais c’est pas gagné.
Ouais, c’est encore très flou. Du coup, qu’est-ce que tu en penses pour le combat ?
Tu es au courant ?
Ouais, maintenant j’arrive à rester en contact pratiquement en permanence.

(…)

Je ne sais pas encore. D’un côté, j’ai envie de tenter le coup, mais d’un autre je me dis que si je ne vois pas suffisamment bien, si je ne peux pas avoir ton aide, alors on risque gros.
Oui, c’est sûr.
Et puis il y a aussi le fait que certains de mes amis n’apprécieraient pas de me voir combattre. Moore, et Ulysses…
Ah Grant. Tu es très proche de lui…
Son ton la fit tiquer. Leurs regards s’accrochèrent pendant un bref instant.
Il n’a pas envie que je… enfin que nous soyons blessés, ou pire, tués.
Je pense que ça ne concerne que toi, dit-il avec un petit sourire. Moi, il ne me connait pas.
Ah. Oui, c’est vrai.
Tu crois qu’il se doute de quelque chose ?
J’ai évité les bévues, du moins en grand partie. Du coup, non, je ne pense pas qu’il ait réalisé que je, que tu n’étais pas toi-même.
Tant mieux. Il vaudrait mieux éviter qu’il te prenne pour un cinglé et qu’on se retrouve enfermés dans l’aile des barjots.
La fameuse unité dont lui avait parlé la docteure le premier jour de son transfert. Déjà à l’époque, Lucretia avait réalisé que c’était une très mauvaise idée de dévoiler la vérité.
Je ne pense pas qu’Ulysses ferait quoi que ce soit pour me nuire… mais de là à ce qu’il me croie, c’est une autre affaire.
Tu lui fais drôlement confiance.
À nouveau il la regardait du coin de l’œil, l’expression mutine. Il se moquait d’elle !
Il a su s’en montrer digne. D’ailleurs sans son aide, je ne sais pas dans quel pétrin on serait maintenant.
Ça je veux bien le croire.
Quelque chose sonnait au loin. Tous deux tendirent l’oreille.
Je crois qu’on va devoir se réveiller, observa le jeune homme. Et concernant Grant, s’il te plait, ne fais rien que je ne ferais pas ! Hein ?
C’est avec un grand sourire, qu’il commença à s’estomper. Lucretia se réveilla au son de l’alarme annonçant l’ouverture des cellules.