jeudi 24 novembre 2016

de Charybde en Scylla : Extrait 20


Le bilan hebdomadaire !

Toujours sur ma lancée... j'essaie d'écrire en moyenne 4000 mots chaque semaine. C'est pas toujorus facile,s urtout que je me rend compte que j'ai lancé beaucoup d'énigmes dans ce roman et que je dois donner leur réponse en peu de chapitres :)
Bref j'aurai bien besoin de votre soutien et de chocolat pour poursuivre !


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Avancée
166 pages écrites - 86 537 mots
Chapitre bonus (entre le 16 et le 17) en cours


Extrait 20
CHAPITRE 15 - CHARYBDE



1ère partie
Note : Jake est de nouveau à l'hôpotal et passe un scanner


Les techniciens l’aident à s’allonger sur la rampe avant de lui indiquer la position à prendre. Suivent les consignes habituelles que Jake va finir par connaître par cœur, avant qu’ils ne regagnent la pièce attenant. Le poste de contrôle en quelque sorte. Le banc sur lequel il repose s’avance de quelques centimètres. Maintenant sa tête se trouve bien au centre du cylindre. Il entend la machine s’enclencher. Toutes sortes de bruits, aigus, graves, métalliques ou non, s’élèvent les uns après les autres. Une symphonie médicale, véritable ode aux nouvelles technologies qui vont peut-être le sauver. Les sons variés cessent soudain pour être remplacé par un martèlement proche de celui d’un marteau-piqueur. Beaucoup moins agréable. Jake s’efforce de se concentrer sur la machine. Il n’est pas claustrophobe, il n’a même pas peur. De l’appareillage, du moins. Pour le reste…
(…)
Il sent une démangeaison à la jambe mais bien sûr il n’a pas le droit de bouger.
— Nous avons bientôt fini, entend-il alors une voix prononcer à travers les haut-parleurs de la salle.
Mais la sensation empire et il a maintenant la furieuse envie de se gratter. À la jambe. Il réalise soudain qu’il s’agit encore d’une sensation fantôme, comme celle qu’il a eu la nuit précédente, à son retour de Scylla. La sensation désagréable s’étend peu à peu, pour atteindre tout le membre inexistant avant de contaminer son jumeau. Jake n’en peut plus. Il a envie, non il a besoin de toucher ! Même s’il sait qu’il n’y a rien.
(…)
Le bruit cesse. La porte s’ouvre. Il entend les deux hommes discuter, de vive-voix cette fois. Le son se rapproche.
— Je dois sortir ! dit-il dans un souffle.
Il n’a pas réalisé qu’il avait retenu sa respiration durant ces dernières secondes de torture.
Le banc commence à reculer. Dès que sa tête se trouve en dehors de l’alcôve, il se redresse, les mains en avant. Elles viennent se poser à l’endroit où devraient se trouver ses jambes. Elles ne sont pas là, bien sûr, pourtant il peut les sentir. Les fourmillements commencent à s’estomper mais il sent maintenant la peau, les muscles… Il le sent avec ses mains.


2ème partie
Note : Le médecin vient ensuite le voir pour lui annoncer les résultats

Une fois encore cette énigme infernale brille par son illogisme.
— Bien. Monsieur Sullivan ?
Il relève la tête, surpris par l’arrivée de Simmon qu’il n’avait pas entendu.
La porte était restée ouverte. Le médecin se trouve encore dans l’embrasure mais rentre aussitôt dans sa chambre. Dans ses mains se trouvent les clichés de son scanner. Des tas de petites images blanches, teintées  de couleurs vives. Impossible de savoir si le jaune pétard ou le rouge rubis sont de bon augure ou pas. De là où il est, c’est à peine si Jake arrive à reconnaitre la forme d’un cerveau sur les photos, alors de là essayer d’interpréter les résultats…
— Il n’y a pas de saignement, ni d’anévrisme, assure d’emblée le docteur qui doit bien sentir la fébrilité du jeune homme.
Cela le rassure mais Jake se doute que ce n’est pas tout. Le praticien affiche une tête des mauvais jours ce qui, dans son métier, n’est jamais bon signe.
— Toutefois le scanner révèle que la tumeur a grossi.
Jake hausse un sourcil.
— Elle a grossi ? En une nuit ?
Même lui en tant que béotien complet dans le domaine médical peut déterminer que ce n’est pas normal. Même si la découverte surprise de cette masse le jour précédent laisse supposer qu’elle n’était pas encore présente au moment de son accident et que, du coup, elle connaissait une croissance pour le moins rapide, cette soudaine poussée paraît tout de même très étrange.
— Elle a beaucoup grossi ? ajoute-t-il.
— Oui.
Le médecin semble gêné. Autre mauvais signe, qui ne vient qu’amplifier la sensation de malaise qui l’accable peu à peu.
— C’est bien ça le problème, poursuit Simmon. Elle a énormément progressé en seulement quelques heures.
— Par « énormément » vous entendez quoi ? demande Jake d’un ton un peu bourru.
Le stress le gagne franchement. Il ne cherche même plus à prendre des pincettes. Les leçons de politesse et de diplomatie ne lui sont plus d’aucune utilité. Il a juste besoin de savoir ! Même si cela signifie se prendre une autre mauvaise nouvelle dans la tête. Il n’est pas prêt mais il doit savoir.
— Elle a doublé de volume.



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