dimanche 24 novembre 2013

Extrait - chapitre 8 bis

Ecriture :

Chapitre 1 : terminé
Chapitre 2 : terminé
Chapitre 3 : terminé
Chapitre 4 : terminé
Chapitre 5 : terminé
Chapitre 6 : terminé
Chapitre 7 : terminé
Chapitre 8 : commencé


Nombre de pages : 56,5
Nombre de mots : 46 092
Nombre de sec : 268 537


Et un extrait tiré du chapitre 8 - 3571 sec :

Info : Lucrétia doit récupérer son dossier judiciaire et se trouver un nouvel avocat pour prouver l'innocence de Jarod. Seulement il lui faut de l'argent pour cela. Callaghan, un prisonnier qui organise ces fameux combats insiste lourdement pour que Jarod continua à combattre. Pour l'inciter, il est même parvenu à récupérer ce fameux dossier et lui promet même l'aide de son propre avocat. Lucrétia vient d'accepter. Dans cette extrait elle est en train de travailler à la laverie, lorsque Benetti, un prisonnier avec lequel elle s'est battue, rapplique.

Lucrétia n’eut pas le temps de répliquer. Les trois sbires de Benetti venaient de se ruer sur elle, trop rapidement pour qu’elle ait le temps de fuir. Elle évita de justesse un premier coup mais l’homme qui se trouvait sur sa gauche en profita pour la frapper en plein visage. La douleur irradia, l’assommant presque. Ses jambes plièrent sous elle, et il en fallu de peu pour qu’elle ne s’écroule au sol. On lui donna un coup de pied dans le creux des genoux. Cette fois, elle tomba. Les trois hommes se baissaient vers elle tandis qu’elle se retournait. Elle encaissa un nouveau choc, mais cette fois ne resta pas inactive. Du pied droit, elle frappa l’un de ses agresseurs dans la rotule. Il cria, arrêta aussi ses coups. Mais les deux autres n’en avaient pas fini. Elle eut seulement le temps de se redresser qu’ils la saisirent sous les bras, avec une telle force qu’elle se trouva complètement immobilisée.
Pas la peine d’essayer de lutter, cette fois je ne me suis pas entouré d’abrutis, déclara Benetti en s’approchant d’elle.
Le type qu’elle avait frappé au genou lui adressait un regard enragé, tandis que les deux autres continuaient de la maintenir fermement. Ils la tirèrent soudain en arrière, jusqu’à ce que son dos heurte la machine à laver.
Tu dois comprendre ma position, poursuivit le rital. Je n’ai pas vraiment envie que tu gagnes ce combat mais, même si Vasilev est très fort…
Il fit une pause, s’avança à nouveau jusqu’à venir la frôler. Lucrétia pouvait désormais sentir son haleine tiédasse contre ses joues.
Il y a certains risques que je ne peux pas prendre. Et comme tout le monde, j’ai besoin d’argent… Tu ne voudrais pas m’en priver, n’est-ce pas ?
La jeune femme sentit son souffle se couper. La peur l’avait tétanisée et pourtant son rythme cardiaque battait des records. Les pulsations avaient pris un rythme si effréné que sa poitrine toute entière brulait. Benetti allait la passer à tabac pour être sûr qu’elle ne pourrait pas combattre. Que se passait-il en cas d’abandon ? Y-avait-il annulation des paris, ou le gagnant était-il déclaré par forfait ? Bien sûr que ça se passait comme ça. Benetti n’aurait pas pris tous ces risques, sinon.
Tu veux que j’abandonne ? demanda-t-elle dans l’espoir de gagner un peu de temps.
Moore allait bien finir par arriver. Lui ou un garde. Elle aurait peut-être autant de chance que lorsque Kellerman était miraculeusement apparu la dernière fois ?
Oui j’y compte bien, confirma-t-il avec un mauvais sourire. Mais je veux surtout être sûr que  cette décision sera définitive.
Lucrétia n’eut même pas le temps de réfléchir à ce qu’impliquait cette dernière remarque. Benetti fit un signe de la main, et aussitôt, les deux hommes la plaquèrent sur le dessus de la machine. Elle essaya de se débattre, mais ils étaient trop forts, et sa position ne lui permettait pas non plus de trouver un appui pour se relever. L’un d’eux avait placé son avant-bras sur sa gorge. On lui maintenait aussi les bras et le torse. Elle tenta alors de donner des coups de pied, en vain. Ils s’étaient dégagés du champ. Benetti apparut alors au-dessus d’elle, plus souriant que jamais.
Dis adieu à ton fric.
Il tenait quelque chose dans la main. Un bidon en plastique avec une étiquette orange. Elle crut reconnaitre un logo d’avertissement, avant qu’il n’abaisse la bouteille.
Le liquide gicla sur son visage, aspergeant copieusement la peau et ses yeux. Elle ferma les paupières mais trop tard. La brulure se fit sentir presqu’instantanément, atroce. Plus encore que toutes les douleurs qu’elle avait jamais ressenties.

mercredi 20 novembre 2013

Chapitre 8 - Extraits

Journée de congé pour moi aujourd'hui, du coup je vous poste quelques extraits :)

Ecriture :

Chapitre 1 : terminé
Chapitre 2 : terminé
Chapitre 3 : terminé
Chapitre 4 : terminé
Chapitre 5 : terminé
Chapitre 6 : terminé
Chapitre 7 : terminé
Chapitre 8 : commencé


Nombre de pages : 51,5
Nombre de mots : 42 155
Nombre de sec : 245 835


Et un extrait tiré du chapitre 8 - 3442 sec  :

Info : petit tour dans les rêves de Lucrétia :


Elle se trouvait encore dans le salon, mais cette fois elle se tenait sur le seuil. La pièce s’étendait devant elle comme le théâtre macabre d’une scène qu’elle ne voulait plus voir. Pourtant elle se mit à avancer. Lentement. Elle leva son arme à hauteur d’épaule. Elle la tenait des deux mains. La main droite sur le côté de l’arme, et la gauche en renfort sous l’arme.

(…)

Mis à part le faible bruit de sa propre respiration, le silence était total. Elle continua à avancer, contourna le canapé et vit le corps. Le cadavre était étendu dans une mare de sang.
Ken !
Elle s’entendit prononcer ces mots de la voix de Jarod. Son ton était alarmé. Aussitôt elle se précipita vers le cadavre et s’agenouilla à ses côtés. Elle prit alors conscience que des voix résonnaient à proximité de la pièce. Des flics. Qui les avait appelés ? Elle n’avait pas encore passé d’alerte, et elle venait seulement d’arriver ! Le son se rapprochait de plus en plus, mais elle ne bougea pas. Elle se contenta de regarder le jeune homme. Un afro-américain, vêtu d’un jean baggy et d’un tee-shirt bien trop grand. Tous deux étaient à présent recouverts de sang.
Merde.
Pas besoin de prendre son pouls pour constater le décès. La moitié de son crâne avait explosée sous l’impact.

(…)

 Elle sentit soudain partir en arrière, tomba sur le sol à plat dos. Au-dessus d’elle le plafond présentait une énorme tâche d’humidité. Elle se redressa finalement, incertaine de ce qu’il venait de se produire. Jarod lui faisait face. Elle ouvrit la bouche, abasourdie, mais aucun son n’en sortit. Comment était-ce possible ? Elle occupait son corps, voyait la scène à travers ses yeux !
Qui êtes-vous ?

___________________________________________

Et le lendemain soir :

Elle attendit avec impatience que le sommeil la gagne, pour avoir une chance de revoir Jarod. Et si ça ne marchait pas ? Et si n’était qu’un simple rêve, qu’il n’avait jamais été là ? Elle se sentit partir assez rapidement, et plongea enfin dans les limbes du repos.

(…)

Surprise par l’apparition soudaine, elle recula d’un pas. Hunt était bien la copie conforme du jeune homme qu’elle voyait chaque matin dans le miroir, seulement il ne portait pas les vêtements fluorescents des prisonniers. Là, il était vêtu d’un jean délavé qui avait connu de meilleurs jours et d’un épais blouson noir. Elle réalisa alors que s’il se trouvait face à elle, alors cela signifiait certainement qu’elle avait regagné son propre corps. Instinctivement, elle leva la main. Ses doigts fins et sombres se présentèrent à son regard comme la promesse d’un miracle imminent. Revigorée par cette découverte, elle regarda à nouveau Jarod.

(...)
Et donc… J’ai eu quelques informations et j’ai fait des rêves. Qui te concernaient…
Elle avait décidé de le tutoyer à son tour. Après tout, ils partageaient le même corps, alors ça paraissait logique d’utiliser cette marque d’intimité. Il la scruta avec une légère défiance mais la laissa poursuivre.
Je crois que c’étaient des souvenirs… tes souvenirs donc. Je suis dans cet appartement et je vois ce jeune homme mort…
Ken.
Oui, je crois.
Elle avait effectivement prononcé ce nom dans son dernier songe.
Kenneth Dillon. C’était un petit trafiquant. Il n’avait pas l’envergure d’un gros caïd, mais connaissait bien le milieu. C’était mon indic.
Et… est-ce qu’on t’a accusé de l’avoir tué ?
C’était l’occasion où jamais d’avoir enfin des réponses à toutes ces questions qui la taraudaient depuis des jours.
Oui. Mais je n’ai rien fait.
Je le sais.
Merci.

vendredi 15 novembre 2013

Chapitre 7 - Deuxième extrait

Ecriture :

Chapitre 1 : terminé
Chapitre 2 : terminé
Chapitre 3 : terminé
Chapitre 4 : terminé
Chapitre 5 : terminé
Chapitre 6 : terminé
Chapitre 7 : commencé


Nombre de pages : 47,5
Nombre de mots : 39 094
Nombre de sec : 228 135


Et un extrait tiré du chapitre 7 - 2867 sec :

Info : Lucrétia réalise que Jarod est très certainement innocent et se met en tête que si elle parvient à le prouver, elle aura rempli sa mission et pourra rentrer chez elle. Comme elle ne connait pas le nom de son avocat, elle décide d'aller voir la directrice du pénitencier pour lui demander son "dossier de détenu" afin de récupérer ces infos. Le but étant in fine de rouvrir le "dossier judiciaire" de Jarod et éventuellement faire appel.

Madame…
Ça suffit maintenant. Vous m’avez déjà fait suffisamment perdre mon temps comme ça ! Veuillez retourner dans votre bloc. Et tirez un trait sur ce désir rocambolesque de faire réviser votre dossier. Vous êtes coupable, cent fois coupable, vous le savez bien. Alors n’allez pas saisir la justice pour supprimer une peine que vous méritez !
La rage envahit soudain la jeune femme qui se leva d’un bond. Ses mains claquèrent sur le bureau, faisant trembler les différents bibelots qui s’y trouvaient. Quelques papiers glissèrent de leur pile, puis vinrent tomber au sol. Malgré cet emportement soudain, Banks avait gardé un calme olympien. Elle se mit ensuite à sourire.
On la saisit par l’épaule. Elle se tourna aussitôt. C’était le garde, bien sûr. Le visage déjà déformé par l’inquiétude et la colère, il semblait déjà prêt à la frapper.
Assis !
Elle refusa d’obtempérer. Sa propre rage dominait celle du maton, mais plus encore, le bon sens.

(…)

Que comptez-vous faire ? reprit Banks. Crier ? Me traiter encore de sale garce ?
Encore ? Voilà donc pourquoi elle détestait tant Jarod. Il n’avait pas été très poli avec elle et maintenant, elle voulait se venger. Lucrétia ne pouvait même pas en vouloir au policier, tant cette femme était antipathique et cruelle. Elle se tenait toujours debout, face à elle. Son corps tremblait presque de rage mais la colère commençait déjà à s’estomper.

Et après être revenue dans sa cellule :

Tu as l’air contrarié.
Callaghan. Elle n’avait pas besoin de tourner la tête pour savoir que c’était lui. Son accent était reconnaissable entre mille. Avec un soupir, elle laissa retomber son bras endolori et fit face à l’anglais.
Qu’est-ce que tu veux ?
À ton avis ? J’ai appris que tu étais chez la directrice… Et vu ta tête, je dirais que l’entretien ne s’est pas déroulé de la meilleure façon.

(…)

Je voulais récupérer les coordonnées de mon avocat. Enfin mon ancien avocat, pour lui demander de me transmettre mon dossier juridique.
Hum… et elle a refusé ?
Oui.
Callaghan entra dans la cellule et vint s’installer sur le lit de Grant. Lucrétia espéra que ce dernier ne reviendrait pas dans l’immédiat, sans quoi une nouvelle bagarre risquait d’éclater. Et cette fois, ce ne serait pas elle, ou Jarod, qui en serait l’acteur principal.
Et si je te disais que je pouvais le récupérer ?
Cette fois, il recueillit toute son attention, pourtant Lucrétia ne cria pas victoire. Cette proposition avait un prix et elle savait très bien lequel.
Et pour ça il faudrait que je me batte contre Vasilev ?

(…)

Il faut que je réfléchisse, déclara-t-elle enfin.
Callaghan recula légèrement la tête, mais ne paraissait pas déçu par sa réponse. L’hésitation de la jeune femme était clairement perçue comme une première victoire.
D’accord, mais ne tarde pas trop.
Et je veux une preuve.
Il pencha la tête sur le côté, toujours amusé.
Tu l’auras. Ne t’inquiète pas.

vendredi 8 novembre 2013

Extrait chapitre 7

Comme promis, du nouveau :

Ecriture :

Chapitre 1 : terminé
Chapitre 2 : terminé
Chapitre 3 : terminé
Chapitre 4 : terminé
Chapitre 5 : terminé
Chapitre 6 : terminé
Chapitre 7 : commencé


Nombre de pages : 41,5
Nombre de mots : 34 140
Nombre de sec : 199 163


Et un extrait tiré du chapitre 7 :

Info : Lucrétia décide de prendre des cachets pour l'aider à dormir. le stress de la prison ne lui réussit pas. Dans cet extrait elle rêve pour la seconde fois des souvenirs de Jarod. Une scène très dure dans laquelle elle voir à travers les yeux le corps d'un jeune homme mort.

[spoiler]
L’endroit sentait la poudre. La sensation la surprit car, d’ordinaire, elle ne percevait jamais les odeurs dans ses songes. De là où elle se tenait, elle pouvait déjà voir le vieux canapé. Le corps se trouvait juste derrière.
(…)
Dans sa main se trouvait le revolver. Sans s’en rendre compte, elle s’était remise à marcher. Elle n’en avait pourtant aucune envie. La vision du cadavre avait bien été suffisante la dernière fois ! Pourquoi s’infliger à nouveau cette atrocité ? Parce que le choix n’était pas le sien. Ce n’était pas un rêve mais un souvenir, et dans ce passé-là, Jarod s’était avancé. Elle poursuivit donc, atteignit le canapé qu’elle dépassa, se tourna sur la gauche. Le corps gisait sur la moquette recouverte de sang, le visage tourné vers elle. La cervelle de cette homme recouvrait le sol sur presqu’un mètre. Elle eut un hoquet, manqua de vomir mais se retint à temps. Elle devait partir mais ne pouvait pas bouger. Elle regarda encore son arme, puis entendit les voix. Les flics n’étaient pas loin et le cadavre se trouvait à ses pieds.
(…)
Le corps mutilé sentait le sang. L’odeur métallique crevait la pièce et s’insinuait dans ses narines sans qu’elle ne puisse rien y faire. Ses yeux s’étaient déjà éteints. Ils la fixaient comme deux billes de nacres. À nouveau elle sentit son estomac se soulever. La sensation fut à la fois soudaine et violente, bien plus que la première fois. Lucrétia ouvrit les yeux en un instant. La cellule était toujours plongée dans la pénombre de la nuit. Elle eut à peine le temps de sauter du lit pour foncer vers la cuvette des toilettes que son ventre régurgitait déjà tout le contenu de son diner. Les spasmes la secouèrent à plusieurs reprises, même une fois son estomac vidé. La bile lui déchirait la gorge, elle sentait aussi sa tête tourner. Ses jambes n’avaient plus de force… Soudain elle sentit une main sur son épaule. Une nouvelle convulsion l’emporta, sans qu’elle ne puisse plus rien cracher, puis son corps se calma enfin.
Hé bien… je ne sais pas ce qu’ils t’ont filé à l’infirmerie mais ça n’a pas l’air d’être très efficace.
Non…
Elle se retourna pour s’adosser contre le trône. Ulysses était assis devant elle, les yeux encore lourds de sommeil. Ce devait être le milieu de la nuit. Aucun bruit ne venait troubler l’enceinte du bloc D. Lucrétia avait l’impression qu’ils étaient seuls au sein de cette immensité de cages. Leur petite cellule s’était coupée du monde, de cet enfer carcéral qui la maintenait prisonnière depuis plus d’une semaine.
(...)
Je revois cet homme mort… C’est…
Que dire de plus ? Comment décrire cette vision abominable ? Aucun mot ne semblait suffisamment fort, ni même suffisamment adapté pour cela. Ulysses sembla le comprendre. Ses longs doigts se resserrèrent un peu plus sur son avant-bras. Le contact la rassurait.
L’homme que tu es accusé d’avoir tué ? demanda-t-il.
Accusé. Il n’avait pas dit « que tu as tué » mais « que tu es accusé d’avoir tué », voulait-t-il ménager son humeur, lui accorder le bénéfice du doute, ou croyait-il sincèrement que Jarod était innocent ? Lucrétia elle-même ne parvenait plus à se prononcer. Lorsqu’elle avait fait ce rêve pour la première fois, elle était certaine que Hunt avait tué ce pauvre homme. Il se trouvait là à côté du cadavre, une arme à la main. Il n’était pas avec les autres policiers, alors qu’il aurait dû se trouver avec eux. Pourtant… maintenant que le souvenir s’était fait plus précis, elle devenait indécise. Si les faits s’étaient bien déroulés comme dans son songe, alors le môme était déjà mort lorsque Jarod était entré dans la pièce. Le flic avait eu le malheur de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment…  Mais pourquoi ne se trouvait-il pas avec ses collègues ? Et surtout, pourquoi avait-il été jugé coupable ? L’enquête avait bien du pouvoir déterminer si c’était son arme qui avait servi à commettre ce crime quand même !  Tout s’embrouillait… Lucrétia se sentait plongée dans un tourbillon de questions sans réponses et d’incertitudes croissantes. Elle détestait ça.
Elle soupira, puis se releva lentement, pas encore certaine d’avoir complètement récupéré.
Oui c’est bien, répondit-elle enfin à la question de Grant. Et merci de ne pas avoir dit que je l’avais tué…
Ce n’est pas le cas, donc ?
Il avait prononcé ces mots d’une voix douce, soucieux de ne pas la vexer. Pourtant la curiosité restait palpable dans son ton. Elle hésita, fit couler de l’eau dans le lavabo et se rinça le visage et la bouche.
Non…
Alors c’est vrai ce que dit Callaghan ?
Elle se retourna en un instant. La seule mention de ce nom l’avait piquée aussi nettement que le dard d’une abeille.
Qu’est-ce qu’il dit ? demanda-t-elle avec empressement.
(…)
Il dit que tu as besoin de fric pour récupérer ton dossier et faire rouvrir l’affaire ?