mercredi 20 novembre 2013

Chapitre 8 - Extraits

Journée de congé pour moi aujourd'hui, du coup je vous poste quelques extraits :)

Ecriture :

Chapitre 1 : terminé
Chapitre 2 : terminé
Chapitre 3 : terminé
Chapitre 4 : terminé
Chapitre 5 : terminé
Chapitre 6 : terminé
Chapitre 7 : terminé
Chapitre 8 : commencé


Nombre de pages : 51,5
Nombre de mots : 42 155
Nombre de sec : 245 835


Et un extrait tiré du chapitre 8 - 3442 sec  :

Info : petit tour dans les rêves de Lucrétia :


Elle se trouvait encore dans le salon, mais cette fois elle se tenait sur le seuil. La pièce s’étendait devant elle comme le théâtre macabre d’une scène qu’elle ne voulait plus voir. Pourtant elle se mit à avancer. Lentement. Elle leva son arme à hauteur d’épaule. Elle la tenait des deux mains. La main droite sur le côté de l’arme, et la gauche en renfort sous l’arme.

(…)

Mis à part le faible bruit de sa propre respiration, le silence était total. Elle continua à avancer, contourna le canapé et vit le corps. Le cadavre était étendu dans une mare de sang.
Ken !
Elle s’entendit prononcer ces mots de la voix de Jarod. Son ton était alarmé. Aussitôt elle se précipita vers le cadavre et s’agenouilla à ses côtés. Elle prit alors conscience que des voix résonnaient à proximité de la pièce. Des flics. Qui les avait appelés ? Elle n’avait pas encore passé d’alerte, et elle venait seulement d’arriver ! Le son se rapprochait de plus en plus, mais elle ne bougea pas. Elle se contenta de regarder le jeune homme. Un afro-américain, vêtu d’un jean baggy et d’un tee-shirt bien trop grand. Tous deux étaient à présent recouverts de sang.
Merde.
Pas besoin de prendre son pouls pour constater le décès. La moitié de son crâne avait explosée sous l’impact.

(…)

 Elle sentit soudain partir en arrière, tomba sur le sol à plat dos. Au-dessus d’elle le plafond présentait une énorme tâche d’humidité. Elle se redressa finalement, incertaine de ce qu’il venait de se produire. Jarod lui faisait face. Elle ouvrit la bouche, abasourdie, mais aucun son n’en sortit. Comment était-ce possible ? Elle occupait son corps, voyait la scène à travers ses yeux !
Qui êtes-vous ?

___________________________________________

Et le lendemain soir :

Elle attendit avec impatience que le sommeil la gagne, pour avoir une chance de revoir Jarod. Et si ça ne marchait pas ? Et si n’était qu’un simple rêve, qu’il n’avait jamais été là ? Elle se sentit partir assez rapidement, et plongea enfin dans les limbes du repos.

(…)

Surprise par l’apparition soudaine, elle recula d’un pas. Hunt était bien la copie conforme du jeune homme qu’elle voyait chaque matin dans le miroir, seulement il ne portait pas les vêtements fluorescents des prisonniers. Là, il était vêtu d’un jean délavé qui avait connu de meilleurs jours et d’un épais blouson noir. Elle réalisa alors que s’il se trouvait face à elle, alors cela signifiait certainement qu’elle avait regagné son propre corps. Instinctivement, elle leva la main. Ses doigts fins et sombres se présentèrent à son regard comme la promesse d’un miracle imminent. Revigorée par cette découverte, elle regarda à nouveau Jarod.

(...)
Et donc… J’ai eu quelques informations et j’ai fait des rêves. Qui te concernaient…
Elle avait décidé de le tutoyer à son tour. Après tout, ils partageaient le même corps, alors ça paraissait logique d’utiliser cette marque d’intimité. Il la scruta avec une légère défiance mais la laissa poursuivre.
Je crois que c’étaient des souvenirs… tes souvenirs donc. Je suis dans cet appartement et je vois ce jeune homme mort…
Ken.
Oui, je crois.
Elle avait effectivement prononcé ce nom dans son dernier songe.
Kenneth Dillon. C’était un petit trafiquant. Il n’avait pas l’envergure d’un gros caïd, mais connaissait bien le milieu. C’était mon indic.
Et… est-ce qu’on t’a accusé de l’avoir tué ?
C’était l’occasion où jamais d’avoir enfin des réponses à toutes ces questions qui la taraudaient depuis des jours.
Oui. Mais je n’ai rien fait.
Je le sais.
Merci.

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