vendredi 15 novembre 2013

Chapitre 7 - Deuxième extrait

Ecriture :

Chapitre 1 : terminé
Chapitre 2 : terminé
Chapitre 3 : terminé
Chapitre 4 : terminé
Chapitre 5 : terminé
Chapitre 6 : terminé
Chapitre 7 : commencé


Nombre de pages : 47,5
Nombre de mots : 39 094
Nombre de sec : 228 135


Et un extrait tiré du chapitre 7 - 2867 sec :

Info : Lucrétia réalise que Jarod est très certainement innocent et se met en tête que si elle parvient à le prouver, elle aura rempli sa mission et pourra rentrer chez elle. Comme elle ne connait pas le nom de son avocat, elle décide d'aller voir la directrice du pénitencier pour lui demander son "dossier de détenu" afin de récupérer ces infos. Le but étant in fine de rouvrir le "dossier judiciaire" de Jarod et éventuellement faire appel.

Madame…
Ça suffit maintenant. Vous m’avez déjà fait suffisamment perdre mon temps comme ça ! Veuillez retourner dans votre bloc. Et tirez un trait sur ce désir rocambolesque de faire réviser votre dossier. Vous êtes coupable, cent fois coupable, vous le savez bien. Alors n’allez pas saisir la justice pour supprimer une peine que vous méritez !
La rage envahit soudain la jeune femme qui se leva d’un bond. Ses mains claquèrent sur le bureau, faisant trembler les différents bibelots qui s’y trouvaient. Quelques papiers glissèrent de leur pile, puis vinrent tomber au sol. Malgré cet emportement soudain, Banks avait gardé un calme olympien. Elle se mit ensuite à sourire.
On la saisit par l’épaule. Elle se tourna aussitôt. C’était le garde, bien sûr. Le visage déjà déformé par l’inquiétude et la colère, il semblait déjà prêt à la frapper.
Assis !
Elle refusa d’obtempérer. Sa propre rage dominait celle du maton, mais plus encore, le bon sens.

(…)

Que comptez-vous faire ? reprit Banks. Crier ? Me traiter encore de sale garce ?
Encore ? Voilà donc pourquoi elle détestait tant Jarod. Il n’avait pas été très poli avec elle et maintenant, elle voulait se venger. Lucrétia ne pouvait même pas en vouloir au policier, tant cette femme était antipathique et cruelle. Elle se tenait toujours debout, face à elle. Son corps tremblait presque de rage mais la colère commençait déjà à s’estomper.

Et après être revenue dans sa cellule :

Tu as l’air contrarié.
Callaghan. Elle n’avait pas besoin de tourner la tête pour savoir que c’était lui. Son accent était reconnaissable entre mille. Avec un soupir, elle laissa retomber son bras endolori et fit face à l’anglais.
Qu’est-ce que tu veux ?
À ton avis ? J’ai appris que tu étais chez la directrice… Et vu ta tête, je dirais que l’entretien ne s’est pas déroulé de la meilleure façon.

(…)

Je voulais récupérer les coordonnées de mon avocat. Enfin mon ancien avocat, pour lui demander de me transmettre mon dossier juridique.
Hum… et elle a refusé ?
Oui.
Callaghan entra dans la cellule et vint s’installer sur le lit de Grant. Lucrétia espéra que ce dernier ne reviendrait pas dans l’immédiat, sans quoi une nouvelle bagarre risquait d’éclater. Et cette fois, ce ne serait pas elle, ou Jarod, qui en serait l’acteur principal.
Et si je te disais que je pouvais le récupérer ?
Cette fois, il recueillit toute son attention, pourtant Lucrétia ne cria pas victoire. Cette proposition avait un prix et elle savait très bien lequel.
Et pour ça il faudrait que je me batte contre Vasilev ?

(…)

Il faut que je réfléchisse, déclara-t-elle enfin.
Callaghan recula légèrement la tête, mais ne paraissait pas déçu par sa réponse. L’hésitation de la jeune femme était clairement perçue comme une première victoire.
D’accord, mais ne tarde pas trop.
Et je veux une preuve.
Il pencha la tête sur le côté, toujours amusé.
Tu l’auras. Ne t’inquiète pas.

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